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MONOPRIX privilégie le transport fluvial et le rail

4. Environnement

Mobilité durable

Contexte

Le transport routier contribue fortement aux nuisances environnementales.  Pour ses 72 magasins de la Région Parisienne, plus de 200 000 tonnes de marchandises hors produits frais à acheminer chaque semaine, Monoprix cherche des solutions alternatives.

Objectif(s)

-  Optimiser les flux des marchandises

-   Respecter l’environnement

Démarche

Au début des années 2000, les containers des produits grand import arrivent à Anvers ou Rotterdam et rejoignent les entrepôts en Ile-de-France par la route. Monoprix cherche à limiter ce mode de transport.

En 2003, le fluvial est développé par l’entreprise grâce au raccordement du port du Havre par la Seine et à la mise à disposition de barges pouvant recevoir des containers, et pas seulement des produits en vrac. Pour assurer la continuité des transports par le fleuve et limiter le recours à la route, un transfert est ensuite mis en place à Gennevillers (Nord Ouest de Paris) sur des pousseurs de petit gabarit, adaptés à la traversée de la ville par la Seine jusqu’à Bonneuil (à l’est). En 2006, la première barge Monoprix traverse la ville par la Seine, puis le rythme est de 2 barges par semaine en  2007.

L’augmentation des produits volumineux et pondéreux nécessite un dispositif complémentaire entre l’entrepôt de Bonneuil et le centre de Paris. En partenariat avec la ville, Monoprix met en place une arrivée par rail jusqu’à la plate-forme de Bercy. Les derniers kilomètres vers les magasins sont effectués en camions au gaz naturel de ville : testés à partir de l’entrepôt de Combe la Ville, dès 2003, ils se développent à partir de Bercy en 2008, avec 20 véhicules supplémentaires.

Contribution à la performance de l'entreprise

- Fluvial : réduction des coûts de 4% par rapport à la route, délais acceptables : 3/5 jours depuis le Havre 

- Rail/camions GNV : de l’entrepôt vers Paris centre, plus cher mais plus rapide.

Bénéfices sociaux, environnementaux et/ou de gouvernance

-  12 000 camions en moins dans Paris

-  Réduction des émissions de C02 (337 tonnes par an)

-  Amélioration des conditions de travail des navigants dans le cahier des charges du « transitaire idéal ».

Chiffre d'affaires
3,5 Mds d’euros
Pays
France

Mise à jour le 23/05/2016

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