10 000 agriculteurs de la FOP (Fédération Française des producteurs d’Oléagineux et Protéagineux) engagés dans une démarche de progrès durable du diester, bio diesel fabrique à partir du colza et du tournesol

Lancé dans les années 90,  le diester est actuellement incorporé dans le diesel en France à hauteur de 7%.   La graine de colza (ou tournesol) produite est  stockée dans des silos des organismes stockeurs (OS), puis triturée pour fournir de l’huile, des tourteaux pouvant servir à l’alimentation animale. L’huile purifiée est elle même transformée avec ajout d’alcool en diester avec co-production de glycérine pour la cosmétique et la pharmacie.

Dès  2007, la charte signée par l’interprofession vise à améliorer les performances environnementales du biodiésel, en lien  avec le Plan climat européen, avant que ne soient imposés les  critères de la directive européenne  ENR (Energies Renouvelables) de 2009 : réduire les GES par rapport aux énergies non renouvelables de 35% en 2010,  de 60% en 2017.

La démarche de progrès mobilise toute la filière, de l’agriculture aux  industriels.

En  2012, on compte 10 000 agriculteurs  engagés à  faire évoluer leurs pratiques, réaliser des diagnostics agronomiques (énergie, GES, eau et biodiversité) , mettre en  œuvre des plans d’action innovants. Le CETIOM apporte l’expertise et le soutien technique nécessaire (exemple, réglette pour doser et minimiser l’apport d’azote).

Les industriels du groupe Avril (Sofiproteol) s’engagent à  adapter leurs outils de production, réaliser des diagnostics (énergie, GES, ressources), réduire leurs  bilans énergie, valoriser  les sous-produits et co-produits (tourteaux, glycérine) , optimiser la logistique.