Le programme d’UPM pour la biodiversité redonne vie aux forêts.

Le programme pour la biodiversité d’UPM repose sur 6 éléments clés importants pour la biodiversité des forêts :

1) Maintenir et augmenter la proportion d’espèces d’arbres indigènes parce qu’ils ont un rôle important dans le fonctionnement des écosystèmes forestiers (fournissant habitat et nourriture à de nombreuses espèces)
2) Préserver la qualité et la quantité de bois mort dans les forêts pour maintenir une population d’insectes (surtout les coléoptères), de champignons et lichens mais aussi de chauves-souris et autres mammifères. En libérant des nutriments qui retournent dans le sol, les bois morts aident aussi les autres végétaux à se développer.
3) Protéger les habitats particuliers : même s’ils sont petits, ils peuvent héberger de nombreuses espèces rares.
4) Gérer les différences de structure de la forêt. Certaines espèces nécessitent de la variété dans la distribution des arbres que ce soit verticalement ou horizontalement, sur une rangée ou à travers la forêt.
5) Maintenir les plans d’eau et les zones humides. Les rivières et les lacs offrent un large éventail d’habitats pour les poissons, de nombreuses espèces de mammifères, de plantes, d’oiseaux et d’insectes. Les ressources en eau sont essentielles pour l’eau que nous buvons, l’agriculture et l’industrie.
6) Mettre en œuvre des plans de protection des dernières forêts naturelles afin qu’elles puissent survivre aux perturbations naturelles telles que le feu, le vent, la neige et le gel, les insectes et les maladies. En plus de promouvoir la biodiversité, ces forêts sont essentielles à l’éducation et à la recherche.

La définition de ces objectifs globaux est complétée par la mise en œuvre de plans d’action locaux ciblés, selon les enjeux des pays, comme la création d’habitats pour les espèces tributaires du feu en Finlande, retracer l’origine du bois russe, promouvoir la biodiversité dans la chaîne d’approvisionnement du bois en Allemagne, la protection des populations de tétras lyre en Grande-Bretagne, conserver les savanes à palmiers en Uruguay (espèce indigène protégée par la loi), ou la signature d’une conservation de servitude pour la gestion de 76000 hectares dans le nord du Minnesota aux Etats-Unis.