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Dyad, un atelier de conditionnement « adapté » exemplaire

2. Droits de l'Homme

Diversité, égalité des chances et lutte contre les discriminations

Secteur Agroalimentaire

Année 2007

Pays France

Bonne Pratique repérée par

Contexte

C'est dans une région qui compte un taux de chômage d'environ 18 %, que la jeune société de conditionnement Dyad a installé ses locaux. Dans cet atelier de travail protégé, les personnes handicapées représentent la grande majorité des effectifs permanents. En effet, hormis les 2 co-gérants, seuls trois salariés ne sont pas des personnes handicapées.

Objectif(s)

Les dirigeants ont choisi de créer une entreprise qui n'entre pas dans un schéma classique, leur idéal commun est de « donner un sens à leur entreprise ».

Ainsi, DYAD n'emploie que des personnes ayant un handicap social, physique ou mental. C'est un « atelier protégé » qui s'engage au delà de la norme en embauchant près de 100% de travailleurs handicapés en production au lieu de 70% préconisés.

Démarche

En production, les machines sont adaptées aux handicaps, les tâches routinières et difficiles sont automatisées.

Au travail, chaque salarié peut développer son sens de l'écoute et ses qualités humaines.

Malgré son statut « d’atelier protégé » , DYAD se place clairement en concurrent des grandes entreprises spécialisées dans le conditionnement à façon et l’emballage.

Contribution à la performance de l'entreprise

Pour son premier exercice, DYAD a affiché un chiffre d’affaires de 1,22 million d’euros

Le statut « d’atelier de travail protégé » confère à DYAD le droit de percevoir un complément de rémunération de l’ordre de 40 % du salaire de chaque employé handicapé pour compenser les pertes de productivité

Bénéfices sociaux, environnementaux et/ou de gouvernance

DYAD apporte une réponse à l’important problème d'emploi des handicapés dans le bassin minier. Ces personnes, dont certaines n’avaient pas travaillé depuis 18 ans, sont réinsérées dans un milieu d'entreprise traditionnelle.